31 juillet 2006

face à la maladie

Vous connaissez Sunder?
Non?
Voici son blog: http://sunderisme.blogspot.com/
Personnellement je n'en connais que ce qu'il a bien voulu laisser transparaître dans ces différents posts des différents fora que nous partageons (notamment celui là: http://jerseydevil6.free.fr/forum/forum.php-un peu de pub ne fait pas de mal-)

Mais une chose est certaine
Il est jeune
Il est talentueux
Il a une imagination débordante
Ca me ferais vraiment ch... euh pardon... ce serait vraiment dommage de laisser mourir un tel futur auteur de premier prix goncourt. Surtout qu'en plus ça a l'air d'être un garçon sympathique. un peu cynique, mais gentil dans le fond.
Tout au fond...
Et puis c'est l'un des rares à comprendre lorsque j'écris : "la même chose que chaque soirs Minus...". Je sais c'est égoïste mais lorsqu'on pleure un mort, sur qui pleure t on vraiment?
Sur l'être qui a fini sa vie, et donc par le même occasion, ses souffrances? Ou pleurons nous sur notre propre souffrance, à se demander "avec qui on va bien pouvoir délirer à présent?"
je vous laisse méditer un moment là dessus
...
......
.........
Bon, plus sérieusement
Pourquoi je vous parle de ce jeune homme?
Parce que sa situation de grand malade me revoie à ma propre mortalié
C'est sur, vu mon état de santé insolemment bon, je ne risque pas de mourir demain d'une maladie ou d'une autre. Je mourrais surement centenaire, dans mon lit, apres une bonne journée que j'aurais achevée en lisant une jolie histoire à mes arrieres petits enfants.

Mais on ne sait jamais.
Apres tout je rentre du boulot en voiture, tres fatiguée apres une nuit à courir partout dans le labo, à une heure à laquelle les gens sortent de boite pas toujours tres clairs.
En gros je me pose la question: c'est comment quand on meurt?
Rassurez vous, je me la suis deja posée enfant, comme tout le monde.
Comme tous les gamins, je me suis imaginée alors que j'etais dans mon lit douillettement installée sous mes couvertures, les yeux fermés, dans le silence, etre morte (sauf que je respirais) , à essayer de ne penser à rien , me dire "c'est peut etre comme ça etre mort" et de m'endormir à force d'ennui, sans avoir reussi à m'imaginer entrant au paradis.
Mais maintenant que je suis adulte, j'ai du mal avec le paradis.
Ai je vraiment une ame? Mon curé me dit que si, mon 2ducation scientifique me dit qu'on a jamais réussi à prouver son existence.
Alors que penser?
La seule chose sur laquelle les religions sont d'accord c'est que si on a une bonne vie, on atteint la felicité : un autre niveau de conscience
Comme aux jeux vidéos?
-"Ouais! j'ai reussi à passer le boss de la mort et grace à mes bonus de Bonnes Actions j'ai atteins le niveau superieur!"


Et apres, il y en a d'autres?